Après un mois d’aventures mémorables, mais absolument pas reposantes, en Europe, j’avais clairement besoin d’un VRAI week-end de repos loin de la ville, avec si possible un beau décor de carte postale pour apaiser mon esprit, et grâce au ciel (ou plutôt grâce à mon chéri qui prend la Saint-Valentin très au sérieux ^^), mes souhaits ont été largement exaucés lors du week-end que nous avons eu le plaisir de passer au Sheraton Deva, un hâvre de paix et de beauté niché entre plaines, montagnes et bord de mer à Bourail.
L’HÔTEL
Je dois avouer qu’auparavant, j’étais réticente à l’idée de séjourner au Sheraton Deva, car j’avais eu plusieurs échos assez négatifs de l’endroit, et au vu des tarifs conséquents pratiqués par l’établissement, il était hors de question pour moi de dépenser autant pour repartir déçue. Mais l’expérience m’a une fois de plus prouvé qu’il vaut mieux vérifier par soi-même et se faire sa propre opinion sans tenir compte des on-dits, car au terme de mon séjour, j’étais complétement conquise: le lieu est vraiment magnifique et à la hauteur de ses 5étoiles, tant au niveau du cadre naturel (on arrive en profitant du superbe panorama des collines et plaines de Gouaro Deva, pour finir la journée par un apéro avec un coucher de soleil de fou furieux sur la plage) que des installations et du design, moderne mais incluant beaucoup de références à la culture et l’art kanaks. Il y a plusieurs espaces de détente, ma petite préférence allant aux lits de jardin oranges sur la plage, l’idéal pour profiter de la vue en mode pacha! ^^ Et pour prendre l’apéro (oui je sais, ce mot revient un peu trop souvent dans mes articles ;p ), on a le choix entre l’espace bar avec ses rocking chairs et sa vue sur la piscine et le lagon, ou bien siroter son cocktail confortablement installé sur un transat au bord d’une des plus belles piscines que j’ai vues sur le Caillou.
Le seul couac que nous avons rencontré sur place était au niveau d’une mauvaise communication à l’accueil, car l’hôtesse a omis de nous préciser qu’il fallait réserver sa place pour le dîner, alors qu’il était inclus dans notre forfait (j’veux dire, on est d’accord qu’au prix que sa coûte, on va FORCÉMENT aller dîner à un moment ou à un autre, non?). Du coup, comme il y a deux services, l’un à 18h30 et l’autre à 21h, nous avons été contraints de venir au second, le premier étant déjà complet. Mais au final, c’était un mal pour un bien car ça nous a permis de prolonger l’apéro (encore ce mot!) et de profiter de la piscine quasiment seuls à la tombée de la nuit. Et puis les erreurs peuvent arriver, et hormis ce souci, nous avons eu droit à un personnel très avenant et professionnel.
LES CHAMBRES
L’hôtel dispose de différentes catégories de chambres et suites très joliment décorées et plus ou moins éloignées de l’accueil, où le personnel pourra vous déposer ou vous récupérer en voiturette de golf sur demande, mais franchement, quitte à faire une grosse dépense pour se faire plaisir, autant aller au bout des choses en optant pour un bungalow. J’adore la structure imitant celle d’une case traditionnelle, la petite terrasse privative avec son canapé de jardin où profiter d’un bon livre (vous remarquerez comme j’ai élégamment évité le mot A–RO cette fois XD), la baignoire (bain moussant obligatoire pour les amoureux!) et bien sûr, la déco avec le beau lit à baldaquin. J’y serais volontiers restée une nuit de plus!
LA RESTAURATION
Si vous venez en week-end, ne manquez pas le buffet à volonté du restaurant Reef, avec son vaste choix de plats d’inspiration locale et son magnifique design de fare oversize contemporain. On s’y régale avec vue sur le lagon! Et quant au petit-déjeuner, il est gargantuesque et digne d’un 5 étoiles. Mon petit coup de coeur: leur confiture papaye-mangue faite maison! Et pour le midi, pourquoi pas tester le Sand Beach Grill, un restaurant plus petit mais directement les pieds dans le sable qui m’a semblé fort sympathique.
LES ACTIVITÉS
Personnellement, j’ai opté pour la formule lecture-barbotage-bronzette non-stop à la piscine, mais si j’avais eu plus de temps, j’aurais bien volontiers profité des activités que propose l’hôtel, notamment des VTT, kayaks et stand-up paddles mis à disposition gratuitement. Si votre budget le permet, vous pourrez aussi profiter du spa ou vous adonner aux joies du golf sur le green de l’hôtel. La grande classe!
SE RENDRE AU SHERATON DEVA
L’hôtel se trouve à environ 2 heures de Nouméa (les fous du volant vous diront moins, mais on a pas tous pour projet de vie de mourir jeune!), et en arrivant à Bourail, vous devrez prendre l’entrée de Poé, à gauche juste après le pont de la Nera. Ne reste plus qu’à suivre la route environ 15minutes, passer devant la Roche Percée (faites-y un arrêt pour voir le célèbre Bonhomme de Bourail ou faire une petite session bodyboard) avant d’arriver au Domaine de Gouaro-Deva, dont l’entrée est clairement signalée et reconnaissable par son poste de gardien et la Maison de Deva, où vous pourrez trouver des informations sur les activités à faire dans la région.
Pour résumer, séjourner au Sheraton Deva est une expérience qui a un coût non négligeable, mais si vous avez une occasion à célébrer en amoureux ou en famille, faites-vous plaisir là-bas, je pense que vous ne le regretterez pas! 3 coups pour le Sheraton Deva! 😉
Et vous, quel a été votre séjour en hôtel le plus mémorable sur le Caillou? Partagez vos expériences ici, j’adorerais lire vos commentaires!
SHARING IS CARING! SI VOUS AVEZ AIMÉ CET ARTICLE, N’HÉSITEZ PAS À LE PARTAGER OU À L’ÉPINGLER SUR PINTEREST! 🙂
VahineOtaku 
Génial! Tu vois, j’ai également eu des commentaires assez négatifs et pour y avoir été pour un apéro (tu m’as contaminée!), le personnel et le service n’avait pas du tout été à la hauteur. Donc, à tester une nouvelle fois!
J’aimeAimé par 1 personne
j’avoue que le contact avec le personnel est déterminant dans l’impression qu’on garde d’un hôtel! il suffit de tomber sur une personne peu compétente pour gâcher le séjour, mais ce coup-ci, on a été plutôt chanceux! après, c’est clair que dans un 5 étoiles, ça ne devrait jamais arriver…
J’aimeJ’aime